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Floria

Rumiko Takahashi et l'impact de ses œuvres sur ma vie.

31 Janvier 2019 , Rédigé par Floria

Comme vous devez le savoir, c'est la mangaka Rumiko Takahashi qui a remportée le Grand Prix d’Angoulême. 

Qui est Rumiko Takahashi ? ... Heu ... déjà, si vous ne connaissez pas au moins un de ses personnages, c'est que vous manquez de culture héhéhé ... bref, plus sérieusement, il s'agit d'une mangaka mondialement connue qui a commencée sa carrière dans les années 70 avec un premier manga se nommant Urusei Yastura (ou Lamu chez nous), alors qu'elle était encore étudiante. Contre toutes attentes, cette série, qui aurait du être courte, remportera pas mal de succès au pays du soleil levant et fera 34 tomes au total. Il existera même un fan club de Lamu qui comportera beaucoup de membres à l'époque de la diffusion du dessin animé au Japon ! Elle a ensuite enchaîné une autre série en parallèle de sa première intitulée Maison Ikkoku (Juliette je t'aime), beaucoup plus calme et plus adulte que la précédente mais comportant elle aussi son lot de personnages loufoques au possible. Mais c'est surtout grâce à Ranma 1/2 que madame Takahashi obtiendra sa renommée internationale ! En effet, cette série comporte sont lot de rivalités amoureuses, de combats d'arts martiaux, de scènes et situations loufoques au possible ainsi qu' un nombre incalculable de personnages tous aussi insupportables les uns que les autres ! Bref, une série très drôle et sympathique qui sera surtout appréciée par les occidentaux. Elle reste, à ce jour un, de mes mangas préférés que j'aime revisionner ou lire lorsque je suis un peu déprimée. Ranma 1/2 fait effectivement du bien aux zygomatiques. Puis vient la deuxième période de sa carrière avec sa série la plus longue à ce jour, Inu-Yasha, bien différente des comédies burlesques auxquelles elle nous avait habituées puisque cette dernière mélange horreur, action et romance. Bref, fini de rigoler ! Et même si Inu-Yasha comporte quelques scènes d'humours, elle restera tout de même plus sombre que ses prédécesseurs. Sa dernière série en date, Rinne, comporte 40 tomes et Rumiko Takahashi reviendra à la comédie avec cette dernière. Et même si ce manga me faisait un peu penser au film "Le sixième sens" avec, comme protagoniste principale, une jeune fille qui a la capacité de voir les morts, cependant, contrairement à ce film plutôt angoissant, cette série reste une comédie sympathique qui mélange action et humour. Et pour finir, un nouveau manga de l'auteur est attendu pour 2019, sa carrière est donc loin d'être terminée ! Je pourrais aussi citer des séries plus courtes et un peu moins connues (j'en ai lu quelques unes) comme, par exemple, La tragédie de P ou encore One-Pound Gospel, mais cet article deviendrait beaucoup trop long (et Internet est ton ami). Je vais donc me contenter d'expliquer pourquoi j'aime les œuvres de cet auteure, (qui est un de mes préférés au monde, rien que ça), ainsi que de résumer brièvement ses mangas qui m'ont le plus marqués. C'est parti !

Des personnages tout partout ! Je vous kiffes ! 

De la septique à la fan girl.

Comment ai-je découvert Rumiko Takahashi ? C'est une longue histoire, et mon amour pour cet auteur n'a pas débuté avec les diffusions du célèbre Club Dorothée, contrairement à beaucoup d'autres fans. En fait, j'ai tout d'abord découvert Ranma 1/2 effectivement grâce à cette célèbre et regrettée émission pour enfants ... et je n'avais pas aimée ! En réalité, c'est surtout le générique d'un certain Bernard Minet qui m'avait fait renoncer au visionnage de cet anime, car je ne l'aimais tout simplement pas. En effet, à l'époque j'avais imaginé une histoire centré sur un jeune garçon qui ne pense qu'à se battre, et comme j'étais plus branchée Winnie l'ourson, j'avais bêtement boudée cette série pourtant multi-rediffusée (je sais, c'est trop la honte ! Mais passons). C'est seulement quelques années plus tard que j'ai commencée à m’intéresser d'un peu plus prés à cette auteure, et ce grâce à un magasine qui se consacre en grande partie à la japanimation, toujours en vente actuellement : Animeland. Je me souviens encore aujourd'hui de cet article entièrement consacré à une certaine Takahashi, et plus précisément à Urusei Yastura, puis après sa lecture, je me suis dis que ça pourrait me plaire. Ben oui : des scènes complètement irréalistes, un univers loufoque ainsi que des personnages complètements fous ... Tout ce que j'aimais, et que je continue à aimer aujourd'hui ! (coucou Scary Movie !) Alors que mon copain déteste, le nul ! Et au fait, merci aux rédacteurs de l’époque pour m'avoir spoilé la fin de "Juliette je t'aime" ! Mécréants va ! Bref, j'ai donc commencé à m'y intéresser d'un peu plus prés, mais malheureusement pour moi, le Club Dorothée venait de s'arrêter en même temps que la diffusions de ces nombreux mangas, et comme Internet n'était pas aussi opérationnel que maintenant (3 heures d'attentes par site ... je rigole ... enfin presque ...), je n'avais plus que les mangas papier pour apaiser ma curiosité. Et même si seul Ranma 1/2 était disponible à l'époque, bordel que c'était bon ! Et puis enfin, quelques années plus tard, les chaines câblées se sont enfin décidées à courageusement rediffuser ces animes pourtant si détestés par leurs détracteurs de l'époque (coucou Ségolène !), et j'ai pu ENFIN découvrir l'adaptation en dessin animé de Ranma 1/2 grâce au visionnage de l'épisode "Qui sera Roméo ?" lors d'une de ces nombreuses matinées ou je n'avais guère envie de me lever afin de me rendre au lycée. Mais cet épisode (qui reste un des plus loufoques et débiles de la série à mon sens !) avait réussi à me redonner le sourire aux lèvres en plus d'avoir eu l’audace de me faire marrer jusqu'à pratiquement me faire vomir ! Rien que ça ! J'ai donc continué tout les matins à regarder les autres épisodes avec plaisir. Ensuite, j'ai commencée à m’intéresser à Maison Ikkoku grâce à sa publication en manga par les éditons Tonkam, et j'ai adoré cette histoire d'amour si compliquée entre un jeune étudiant et une veuve peu décidée à se remarier. Et enfin, merci également à Glénat d'avoir publié Urusei Yastura, une série qui m'a également fait beaucoup rire. Je suis donc devenue fan et j'ai fini par acheter quelques uns de ses Ones Shots dont La Tragédie de P ainsi que Le chien de mon patron par la suite. 

Des thèmes universels. 

Mais pourquoi  l'univers de cet auteure, pourtant énormément consacré au folklore japonais, à t'il réussi à intéresser au dela des frontières du Japon, me demandez vous ? Déjà, ses personnages sont tous très fouillés : nous avons des timides, des beaux gosses un peu trop sûrs d'eux, des hyperactifs, des hypersensibles, des hystériques, des romantiques, des dépressifs, des vieux cons, des pervers, des sportifs, des paranos, des jaloux ... bref, la liste est longue ! Et je peux vous garantir que chacun des protagonistes intégrés aux histoires de Rumiko Takahashi sont tous bien développés ! Personne n'est mit à l'écart, personnages secondaires comme protagonistes principaux, si bien que nous sommes obligés de reconnaître dans chacun d'entres eux des personnes que nous sommes susceptibles de rencontrer dans la vie réelle. Par exemple, mon copain, je le compare souvent à Ryoga (Ranma 1/2), et il avoue lui-même se reconnaître dans ce personnage (surtout par rapport au sens de l'orientation), quand à moi je serai plutôt Godai, le protagoniste principal de Juliette je t'aime. ^^ 

Ryoga, le garçon le plus malheureux du monde ! 

Et puis il y a l'amuuuuuur ! Thème sans arrêt utilisé dans ses œuvres, et quoi de plus universel que le sentiment amoureux, me direz vous ? Nous pouvons donc retrouver de l'amour vache, les "je t'aime moi non plus", de l'amour obsessionnel, de l'amour non partagé ... et j'en passe. Je me souviens également de la peur parfois ressentit par certains des protagonistes féminins lorsqu'elles se retrouvaient seules en compagnie d'un mec. Comme quoi la peur du viol, lorsque l'on est une créature à qui on a appris qu'elle serait toujours une proie éventuelle malgré l'évolution de la société, est bien encrée au delà des frontières. L'auteur avait même évoquée, dans la série Ramna 1/2, l'importance du consentement lorsqu'un jeune blanc bec, beau gosse et patineur doué, s'amusaient à embrasser par surprise des jeunes filles qu'il convoitaient avant de les jeter. La pauvre Ranma fille en subira malheureusement les conséquences, ce qui la mettra dans une colère folle envers ce jeune crétin, qui était en plus bien décidé à embrasser sa promise Akane par la suite, bien entendu contre son grès. Mais bon, à part ces écarts bien souvent orchestrés par les nombreux pervers qui hantent les mangas de Rumiko Takahashi, les relations amoureuses partagées seront toutes bien construites dans le respect de l'autre, avec des protagonistes effectivement souvent jaloux, mais soucieux au bien être de la personne aimé, dont ils prennent soins, même si ils cachent leurs sentiments par fierté. 

Et pour finir, nous avons bien évidement des amitiés, des thèmes comme la confiance en soit, le respect, les conflits intergénérationnels ...  et j'en passent. 

Mais enfin Akane même si c'est un connard, Ranma ne ferait jamais ça, voyons. 

Vous avez dit transgenre ?

Autre chose que j'ai remarqué dans ces œuvres ceux sont les personnages qui, soit changent de sexe, soit se travestirent. Déjà, dans Urusei Yastura, nous avons une jeune fille,  Ryunosuke, qui a été élevée comme un garçon par son père. Elle essaiera, en vain, de devenir plus féminine au cours de la série, son éducation machiste remportant le dessus. Elle finira par rencontrer son alter égo, un garçon qui a été élevé comme une fille par son père ! Ça donnera un beau bordel, ce dernier tombant amoureux de Ryunosuke ! Et puis nous avons évidement Ranma qui se transforme en fille au contact de l'eau froide, et bien qu'il continue à affirmer détester son apparence féminine, ce dernier n'hésitera pas à s'en servir à plusieurs occasions afin d'arriver à ses fins. Il s'amusera même à comparer sa poitrine à celle d'Akane. Nous avons également, dans cette même série, Ukyô, une des nombreuses fiancées de Ranma qui aime se faire passer pour un garçon. Sans parler d'un autre jeune homme, dont j'ai oublié le prénom, qui apparaissant uniquement dans le manga et qui se faisait passer pour Cendrillon alors qu'il est un garçon. Il était en réalité beaucoup plus féminin et doux que sa belle-mère et ses 3 belles-sœurs car ces dernières étaient tous simplement ... comment dire ... mmmm ... on va dire qu'elles ne ressemblaient à rien, pour rester gentille. ^^ Bref, comme quoi la féminité chez les filles, ainsi que la virilité chez les garçons, soient disant innées, Rumiko Takahashi avait compris assez tôt que c'était des conneries ! Car nous retrouvons aussi bien des garçons doux et sensibles que des filles fortes et rustres dans ses œuvres, bien qu'il y ai assez peu de relations homosexuelles. 

La personne la plus forte du lycée est une fille ! 

Parce que rien n'est jamais parfais. 

Si il y a bien une chose que je peux reprocher aux mangas de Rumiko Takahashi, c'est leurs longueurs ! Et j'avoue avoir lâché Ranma 1/2 ainsi que Inu-Yasha bien avant la fin. Et puis il y a certaines de ses oeuvre auxquelles je n'ai pas vraiment accrochées comme, par exemple Rinne.

Voila en gros ce que j'avais à dire sur l'ensemble de sa carrière, il y aurait encore pas mal de choses à rajouter mais cela me prendrait des pages ! Je vais donc terminer cet article en vous parlant des séries Urursei Yastura, Maison Ikkoku  et Ranma 1/2, qui restent mes préférées à l'heure actuelle. 

 

Urusei Yastura, ou l’invasion des extraterrestres fous ! 

Et ça parle de quoi ? Cette histoire commence avec un jeune garçon pervers et malchanceux, Ataru, qui est choisi afin de sauver la Terre d'une invasion extraterrestre. Il a tout juste 10 jours pour attraper les cornes de la princesse Lamu, la fille du roi des Oni. Si jamais il y arrive, la Terre sera sauvée ! Mais ça ne plait guère à sa petite amie du moment, Shinobu, qui n'aime pas voir son bien aimé baver devant cette jeune fille en petite tenue tigrée ! Cependant voyant que Ataru n'arrive toujours pas à attraper les cornes de la belle, cette dernière lui proposera sa main en échange de la victoire. Notre "héro" reprend aussitôt confiance en lui et délivre alors toute son énergie, ainsi que sa ruse, afin d'arriver enfin à attraper les cornes de Lamu ... et il fini par y arriver en lui retirant son soutien gorge ! (cherchez pas, c'est japonais). Cet abruti d'Ataru gueule qu'il va enfin pouvoir épouser la fille de ses rêves, et Lamu prend ça pour une demande en mariage. Depuis ce jours, le garçon malchanceux va se retrouver affublé de cette jeune extraterrestre, bien décidée à ne pas le lâcher et à l'épouser. Peu à peu, tout un tas d'autres personnages, tout aussi loufoques les uns que les autres, feront leurs apparitions. 

Ce que j'en pense : J'ai pu découvrir ce manga des années après sa sortie au japon, et pour cause, sa version animé avait eu assez peu de succès en France, les jeunes français ne comprenant pas les références aux mythologies japonaises, énormément présentes dans le dessin animé. Il sera donc que peu rediffusé. Je vous parlerai alors surtout de sa version papier, et j'ai beaucoup aimé ! Déjà, la relation entre Ataru et Lamu va peu à peu s’intensifier et évoluer, pour notre plus grand bonheur ! En effet, le jeune garçon détestait réellement la jeune fille en tenue tigré au début du manga (contrairement à Ranma, par exemple, qui fait juste semblant), lui préférant largement Shinobu. Cependant, il va commencer à l'aimer petit à petit, se rendant compte qu'elle n'est finalement pas si mauvaise que ça. Dailleurs, l'épisode animé de Noel sera un des rares à avoir réussi à plus m'émouvoir que me faire rire. Sérieux, il sont trop mignons ! Et Ataru se rendra compte de son attachement pour la jeune extraterrestre le jours ou il croira, à tord, que cette dernière à quitté définitivement la Terre. Il en fera même une dépression ! C'est triste et beau à la fois. Ouai. (Coucou Le Chef Otaku).

Lamu et Ataru dans l'anime. Raaaa ....

Mais bon, comme souvent dans ce genre de relation à la "je t'aime moi non plus", l’intrigue sur leur couple dure longtemps ... trop longtemps ... surtout qu'Ataru sera toujours incapable de prononcer la phrase "je t'aime" après 34 tomes, en plus d'avoir toujours du mal de montrer son attachement celle qui voulait l'obliger à l'épouser. Perso, si mon mec se comportait avec moi de la même manière qu'Ataru se comporte avec Lamu (il se comporte trop souvent comme le dernier des goujats !) , il y a longtemps que je l'aurais envoyé valser ! Mais l'histoire d'Urusei Yastura ne se concentre pas que sur ces deux là, on pourra aussi retrouver une "amie" d'enfance de Lamu, Ran, qui pète souvent des câbles à cause de sa paranoïa. Cette dernière cherchera souvent à se venger de sa super copine (si) qui lui avait "volé" son petit ami de l'époque, et ça me fera souvent marrer ! C'est une folle dingue ! Et puis nous avons aussi Mendo, le bô gosse riche de la classe, rival officiel d'Ataru, mais qui deviendra son meilleur pote malgré le fait qu'il essaie tout le temps de le tuer ! (tarés) Et pour cause, il est aussi con et pervers que lui ! Et que dire de sa sœur à moitié folle ? Ou encore du pauvre Mr Onsen, le prof de la pire classe du lycée ? Bref, tous tarés ! Et je peux vous garantir que je me suis payée des bonnes tranches de rigolades lors de ma lecture. Mais si je devais en dire du mal, ce serai sur sa fin, qui est un peu rapide, sur les dessins qui ont pas mal vieillis ainsi que sur l'histoire qui fini par traîner en longueur. Cependant, ce serait bête de s'en priver, car on lit ce manga surtout pour se marrer et pour passer du bon temps. 

 

Maison Ikkoku, ou les cinglés qui hantent la pension des Mimosas. 

De quoi ça parle ? Godai, un jeune étudiant raté, un jours en a marre de se faire sans arrêt emmerder par les locataires de la Maison Ikkoku qui passent leurs temps libres à faire la fête dans sa chambre et décide donc de partir sur le champs ! Mais c'est également le même jour ou une très jolie jeune femme décide de prendre la place de l'ancien concierge. Godai en tombe éperdument amoureux dés le premier jours ! Il va tenter de la séduire malgré sa timidité maladive, mais des personnages insupportables vont bientôt faire leur apparition et ainsi lui mettre des battons dans les roues, ce qui entraînera des quiproquos à gogos ... durant 7 ans ! Si ... 

Ce que j'en pense : Comme pour Urusei Yastura, j'ai découvert le manga en premier, et j'ai littéralement adorée (je sais, je ne suis pas très innovante dans mes critiques). Déjà, la relation entre Godai et Kyoko évolue bien, même si ça traîne un peu en longueur à cause des nombreux malentendus qui empêcherons nos deux amoureux de se retrouver (mais beaucoup moins qu'Ataru et Lamu, je vous rassure). Et puis les personnages sont hypers drôles comme, par exemple, Mme Ichinosé, une alcoolique notoire, ou encore Yostuga, un mec veut faire croire qu'il est mystérieux alors qu'il est en réalité complètement con ! Sans parler que la dure réalité de la vie, lorsque tu es un jeune qui cherche activement du travail alors que le chômage règne en maître, est très bien retranscrite. En effet, contrairement à ce qu'on pourrait croire en premier lieux, ce manga ne raconte pas qu'une histoire d'amour niaise entre une veuve et un jeune étudiant un peu bêta, mais il retranscrit aussi la dure réalité du Japon des années 80.

Godai essai de pecho avec une marionnette.

Et puis diantre, il y a une VRAIE fin fermée ! Après les fins plutôt merdiques de Ranma 1/2 et Lamu, ça fait du bien ! Il y a aussi le thème du deuil qui est très présent, Kyoko se refusant d'oublier son défunt mari, mais qui devra apprendre à vivre sans lui et à laisser sa place à un autre. C'est aussi une série dans laquelle je me suis beaucoup retrouvé, car lire des histoires sur des lycéens qui révisent leurs devoir de maths, ça commence à bien faire ! Bref, ça fait du bien de voir de jeunes adultes évoluer dans ce monde cruel, et puis les relations amoureuses sont complexes, car dans Maison Ikkoku il ne suffit pas d'un "je t'aime"  échangé pour que nos deux tourtereaux puissent vivre heureux jusqu'à la fin des temps (coucou Disney). Non, car il y a évidemment l'aspect financier qui est mis en avant, mais aussi la confiance en l'autre, l'estime de soit ... Et puis il y a même des scènes de seske dans le manga ! Si ! Cependant, si je devais énumérer les aspects négatif de cette oeuvre, ce serait plutôt sur l'anime. Il est très bien fait, mais je lui reproche sa lenteur. Bon sang, des scènes de remplissages, il y en a à foison ! Par exemple, Kozue qui réfléchit de looooooongues minutes dans son lit à son amour pour Godai, tout ça sur fond sonore de vent qui souffle, pour l'effet dramatique. C'est pas émouvant, mais juste chiant. Et puis ce train qui apparaît à chaque épisode, il sert à quoi ? Enfin bref, sinon il s'agit d'une belle histoire d'amour avec des protagonistes intéressants. Même le prof de tennis, au début insupportable à souhait, à réussit à m'émouvoir !  Donc si Maison Ikkoku vous tente (il n'y a que 10 tomes), n'hésitez pas ! 

 

Ranma 1/2 ou les débiles tous nus qui pratiques les arts martiaux ! 

De quoi ça parle ? Saotome Ranma, un jeune garçon d'une quinzaines d'années, se rend un jour chez la famille Tendô accompagné de son père afin de pouvoir honorer un mariage arrangé avec une des trois filles du dojo, les deux pères de famille souhaitant unir leurs deux écoles d'arts martiaux grâce à cette union. Cependant, la famille Tendô apprendra vite que Ranma se transforme en fille au contact de l'eau froide depuis qu'il est malencontreusement tombé dans une source maléfique lors d'un voyage en chine, ce qui causera quelques désagréments. Bon, et inutile de vous préciser que de nombreux personnages vont rapidement faire leur apparition afin de foutre de dawa dans la vie de ce pauvre Ranma ainsi que dans celle de sa fiancée, Akane. Elle est la cadette des trois filles de Mr Tendo mais aussi l'heureuse élue qui a été désignée en tant que futur épouse de notre "héro". Et la jeune fille n'est guère enchantée à l'idée de terminer sa vie avec ce garçon insolent et macho ! Sinon, la plupart des protagonistes ont eux aussi la capacité de se transformer au contact de l'eau froide, dont un en canard, ou une autre en chatte, ce qui donnera lieu à de nombreuses situations comiques, voir débiles ! 

Ce que j'en pense : Comme je l'est déjà mentionné plus haut, j'adore ce manga qui me fait toujours autant marrer ! Il est encore plus barré que Lamu, ce qui est un exploit ! Et je pense n'avoir pas autant prononcé le mot "taré" devant un autre anime que Ranma 1/2. En effet, une grande partie des personnages sont totalement fous à liés ! Et je pèse mes mots lorsque je les traitent ainsi (coucou Kuno). En plus, tout est prétexte à la pratique des arts martiaux, comme par exemple, un concours de cuisine, ou encore la partie d'un  jeu de cartes. D’ailleurs, merci à l'auteur d'avoir dévoilée au monde entier ma super technique pour gagner : celle de mettre une carte un peu plus haute que les autres afin que mon adversaire la tire ! Je pensais être la seule à connaitre ce truc petite ! Raaaaaa vilaine ! Et je peux vous assurer que ça marche à tout les coup ! J'en déduis donc que les adversaire que j'ai affrontés lors de combats aux cartes devaient être aussi bêtes que le Roi des Cartes, héhéhé.

"A l'aide ! Sortez moi de cet anime ! Ils sont tous fêlés ! Haaaaaa !"

Plus sérieusement, il y a également beaucoup de rivalités amoureuses, cet imbécile de Ranma ayant un nombre incalculable de fiancées à cause des bourdes causées par son paternel. Et si je devais vous parler de l'une d'entre elles, ce serait Shampoo, une copie presque parfaite du personnage de Lamu, mais en plus froide et plus mauvaise ! La demoiselle est devenue folle amoureuse de Ranma depuis que ce dernier à réussit à la battre lors d'un combat (ça ne vous rappelle pas quelque chose ? Mmmmm). Cependant, la jeune amazone se transforme en chat au contact de l'eau froide, et malheureusement pour elle, Ranma en a une peur folle ! Ce qui le poussera à la rejeter malgré sa beauté. Quand à Akane, elle sera de son côté courtisé par l'abruti du lycée, Kuno, ainsi que par un certain Ryôga, ami d'enfance et rival officiel de Ranma. Ce pauvre garçon, étant énormément timide et hypersensible, aura malheureusement beaucoup de mal à rivaliser avec un Ranma narcissique et sûr de lui. Ryôga est, à mon sens, un des personnages les plus normaux de la série, ce qui le rendra chiant au possible ! Ce n'est que mon avis perso qui n'engage évidement que moi, mais son côté dépressif aura plus tendance à me saouler plutôt qu'à m’émouvoir. Et heureusement qu'il se transforme en porcelet au contact de l'eau froide en plus de n'avoir aucun sens de l'orientation, ce qui permettra quelques situations fun lors de ses apparitions. Mais globalement, je le trouve pénible, même si je reconnais avoir eu parfois de la peine pour lui. Quand aux autres personnages, rien à redire, je les adore tous malgré leur côté insupportable, car il me font extrêmement rire ! C'est aussi simple que ça, faite moi marrer, même si vous êtes le dernier des salauds, et je vous kifferez (nan, je plaisante, quoi que ...). Et pour finir, on ne peut pas évoquer Ranma 1/2 sans parler de la relation plutôt tumultueuse entre Ranma et Akane. En effet, les deux "amoureux" sont aussi têtus l'un que l'autre et ils ne cesseront jamais de se disputer malgré leurs sentiments réciproques.

Ranma et Akane dans le manga d'origine.

Ce qui donnera lieu à ne nombreuses disputent et quiproquos, les deux adolescents aillant quand même du mal à cacher leurs jalousies vis à vis de leurs rivaux. Bref, c'est classique mais ça marche. Et si je devais faire des reproches à la série, c'est également sur sa longueur, mais aussi par rapport à son copié/collé sur des personnages de l'univers de Urusei Yastura. Dans les deux mangas nous avons un père et un enfant rivaux (Ranma/Genma, Ryunosuke/son père), une fille "garçon manqué" (Akane/Shinobu), une jalouse possessive (Lamu/Shampoo), un vieux con (Happô/Cherry) ... et j'en oublient surement ! Et puis, comme d'habitude, la romance entre nos deux héros ne se conclue pas de manière satisfaisante à cause de leurs divergences. C'est pénible, car on se doute qu'ils vont finir ensemble. En plus, je trouve la voix française de Ranma juste insupportable ! Je n'aime pas trop les remplissages et le doubleur en fait des caisses ! Surtout lors de scènes de combats, avec des "ayayayaya !" et "holalalalala!" à tout va ! C'est pénible et ça me donne envie de baffer le personnage principal pour qu'il se la ferme ! Et tant que j'en parle du doublage, ce dernier laisse parfois à désirer, car on a beaucoup trop modifié les dialogues afin de les rendre accessibles aux plus jeunes avec les culottes qui deviennent des mouchoirs, par exemple. Ou encore des coupures trop nombreuses qui rendent parfois les épisodes totalement incompréhensibles ! Mais c'était monnaie courante à l'époque, et Ranma1/2 est malheureusement loin d'être la seule série à avoir subis la censure à outrance par des coincés du derche. Allez donc faire un tour dans les cours de récréations, ou mieux, lisez les "Cahiers d'Esther", et vous constaterez que les enfants sont loin d'être innocents. Donc ce ne sont pas des histoires avec des petites culottes qui vont les traumatiser, loin de là. Même si j'avoue avoir été un peu perturbée par le nombres de "doigts" que les personnages s'envoient entre eux au cour de la série, c'est pas poli ! Scrogneugneu ! 

Bon, il est temps de conclure en parlant vite fait des autres séries que j'ai également lues mais qui m'ont beaucoup moins marquées : Pour commencer, Inu-Yasha, c'est l'histoire d'une jeune fille qui se retrouve dans le japon médiéval en compagnie de monstres dégueulasses. Elle va rencontrer Inu-Yasha et ils vont tomber amoureux et blablabla ... bref, vous connaissez la suite. J'ai pas trop accroché car il y avait beaucoup trop de scènes qui se prenaient au sérieux, et c'était encore plus long que ses séries précédentes (qui durait elles aussi déjà assez trop longtemps). Mais j'ai tout de même pas mal de tomes qui traînes à la maison, ce qui prouve que j'ai essayée de continuer, en vain.

Même dans Inuyasha on ne perd pas les bonnes habitudes du gag du personnage tout nu.

Et puis j'ai commencée à lire Rinne, et c'était ... chiant ... Je me suis vite ennuyée durant ma lecture, et même si Rumiko Takahashi essayait de se remettre à l'humour avec ce nouveau manga, ça tombait parfois à plat. Je pense qu'elle a malheureusement tout donné en terme d'humour dans ses séries précédentes, et dorénavant, ça ne me fait plus du tout rire lorsqu'elle intègre des gags un peu trop forcés à ses histoires. Par contre, j'ai bien aimée ses histoires courtes. La tragédie de P, par exemple, nous comptait plusieurs petites histoires sur différentes personnes qui vivaient des petites choses ça et là du quotidien. Ou encore "La collection des histoires courtes" qui était aussi un recueil de petites histoires très sympathiques avec, comme d'habitudes, beaucoup d'histoires d'amour et de femmes fortes qui foutent des baffes aux connards. C'était souvent émouvant, triste ou drôle dans l'ensemble. Pour finir, maintenant je préfère lire des histoires courtes de Mme Takahashi plutôt que des séries à rallonge ou l'on sait par avance que le garçon et la fille vont finir ensemble. Cependant, j'attend avec impatiente d'en savoir un peu plus sur son nouveau manga qui devrait sortir courant 2019, car j'ai encore espoir de tomber sur une bonne histoire qui arrivera à m'accrocher un peu plus que Rinne ou Inu-Yasha. :) 

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